Une bonne posture pour bien écrire

Une bonne installation favorise le maintien postural et la concentration. Certains enfants ne trouvent pas la bonne posture naturellement du fait d’un manque d’endurance des muscles du tronc, un poste de travail inadapté ou une envie impérieuse de bouger. Quelques ajustements sont alors nécessaires :

Ajustements au niveau du mobilier :

• Proposer une table et une chaise adaptée à la taille.

• Prévoir éventuellement un repose-pied.

• Optimiser l’éclairage en ajoutant éventuellement une lampe à proximité.

Ajustements au niveau de la feuille :

• Pour un droitier : incliner la feuille vers la gauche (environ 15 degrés sont conseillés). Si l’enfant recopie un modèle, le placer plutôt à gauche pour qu’il ne soit pas gêné par son bras scripteur.

• Pour un gaucher : incliner la feuille vers la droite (environ 30 degrés sont conseillés) pour éviter à l’enfant de balayer et masquer ce qu’il vient d’écrire. Si l’enfant recopie un modèle, le placer plutôt à droite pour qu’il ne soit pas gêné par son bras scripteur.

Ajustements au niveau postural :

• La chaise doit être proche de la table : le torse doit se trouver presque en contact avec le bord.

• Les pieds doivent reposer au sol ou sur un support : les pieds dans le vide peuvent déséquilibrer et perturber l’attention.

• La posture doit être stable au niveau des articulations : les hanches, les genoux et les chevilles doivent former un angle de 90 degrés.

• Le bassin doit être calé au fond de la chaise avec les hanches en avant avec un appui plus marqué sur le côté gauche pour un droitier et le côté droit pour un gaucher.

• Le haut du dos ne doit pas s’appuyer sur le dossier : cela permet au buste d’être légèrement penché en avant pour favoriser une distance confortable entre l’œil et la main.

• Les épaules doivent être détendues.

• L’avant-bras et le bord extérieur de la main doivent reposer sur le support d’écriture, dans l’alignement de la feuille : cela favorise la progression de l’avant-bras sur le support.

• La main qui écrit doit reposer sur le muscle de la main sous l’auriculaire. Le poignet doit se trouver dans le prolongement de l’avant-bras.

• La main qui n’écrit pas doit demeurer en appui pour tenir la feuille : cela évite que la main qui écrit soit en tension.

• La tête est légèrement inclinée vers la gauche pour un droitier et vers la droite pour un gaucher.